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Dans une déclaration à la Radio Chaîne III, M. Ali Bey, président de l'Association algérienne des exportateurs, s'appuyant sur les derniers chiffres livrés par le Centre national de l'informatique et des statistique dépendant des douanes, a tiré la sonnette d'alarme au sujet du déficit commercial constaté et qui est appelé, selon toute vraisemblance, à s'accentuer.

La situation semble aller de mal en pire, selon lui, la chute des prix du pétrole, au lieu d'encourager la tendance à l'exportation, semble provoquer l'effet inverse. Les exportations baissent.

En effet, selon les chiffres publiés sur le site du ministère des Finances, les exportations globales se sont établies à 5,695 milliards de dollars pour la période janvier-février 2015 contre 10,819 milliards de dollars sur la même période de 2014.

Les exportations des hydrocarbures, durant la même période, ont été évaluées à 5,152 milliards de dollars contre 10,396 milliards de dollars. Quant aux importations, elles se sont chiffrées à 8,015 milliards de dollars contre 9,107 milliards de dollars durant la même période de l'année écoulée.

Toujours selon la même source, les importations de «biens d'équipement» ont atteint 2,894 milliards de dollars durant les deux premiers mois de l'année en cours, contre 2,859 milliards de dollars lors des deux premiers mois de l'année 2014.

D'autres importations, comme «les biens intermédiaires», «les biens alimentaires» et «les biens de consommation non-alimentaires» ont baissé, mais cette baisse ne s'est pas fait accompagner d'une production ou d'une exportation, ce qui ne change rien à la situation économique du pays.

Au moment où nos voisins marocain et tunisien exportent chacun plus de mille produits, notamment alimentaires, l'Algérie, a moins de 400 produits exportés essentiellement des dérivés des hydrocarbures.