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L'agence de presse officielle Anadolu précise que l'opération a eu lieu dans 29 des 81 provinces turques, et que des documents, armes et munitions ont également été saisis. Ces arrestations ont lieu un peu plus d'un mois après l'attentat qui a fait 39 morts la nuit du Nouvel An, lorsqu'un homme armé s'est introduit dans une boîte de nuit huppée d'Istanbul.

Le massacre a été le premier d'envergure revendiqué par Daesh en Turquie, même si de précédents attentats avaient été attribués par Ankara à l'organisation.

Les autorités turques ont lancé ces dernières années de nombreuses opérations contre des suspects liés à Daesh, mais c'est la première d'une telle envergure.

La Direction générale de la Sécurité, citée par Anadolu, a affirmé que Daesh prévoyait une «action sensationnelle» à des fins de propagande en Turquie, avec pour cibles potentielles des organes médiatiques. L'agence n'a pas donné plus de détails sur ce sujet.

L'auteur présumé de l'attaque du Nouvel An, Abdulgadir Masharipov, de nationalité ouzbèke, a été arrêté le 16 janvier après une vaste chasse à l'homme.

Selon les médias locaux, il avait également envisagé d'attaquer l'emblématique place Taksim, ainsi que les bureaux du journal d'opposition Cumhuriyet.

La Turquie a été longtemps accusée par ses alliés occidentaux de ne pas avoir fait suffisamment contre la montée en puissance de Daesh.

Une accusation qu'Ankara rejette, affirmant qu'elle a placé Daesh sur sa liste des organisations terroristes dès 2013. Par ailleurs, elle a engagé en août une opération militaire dans le nord de la Syrie, afin d'en chasser à la fois Daesh et les milices kurdes qu'Ankara considère comme terroristes.