erdogan.jpg
Parmi les 6.000 militaires, le leader présumé de l'opération et le général Akin Ozturk, commandant en chef d'une base abritant des armes nucléaires américaines.

«L'opération de nettoyage -dans l'armée- continue» a affirmé le ministre de la Justice turque, Bekir Bozdag, dans une interview télévisée du dimanche 17 juillet. «Environ 6.000 mises en détention ont eu lieu. Leur nombre pourrait dépasser 6.000.» a ajouté le membre du gouvernement.

Le soir du vendredi 15 juillet, une fraction de l'armée turque a tenté de prendre le pouvoir dans le pays, provoquant la mort d'environ 260 personnes, dont 104 militaires insurgés, et en blessant 1.440 autres.

Ratée, l'opération putschiste a été qualifiée le lendemain de «cadeau de Dieu» par le président Recep Tayyip Erdogan, qui y a vu une opportunité unique de «nettoyer l'armée».

La purge, en effet, ne s'est pas fait attendre: dès samedi, 2.800 officiers et soldats (parmi lesquels cinq généraux) ont été arrêtés.