turquie_gaziantep.jpg
Cette opération intervient une semaine après l'explosion de deux bombes visant les forces de police samedi dernier devant le stade de l'équipe de soccer d'Istanbul. Quarante-quatre personnes avaient trouvé la mort et 150 autres avaient été blessées dans cet attentat imputé au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Ce double attentat a été revendiqué par un groupe armé lié au PKK, les Faucons pour la liberté du Kurdistan.

«Nous savons que les attaques que nous subissons ne sont pas étrangères aux changements dans notre région, en particulier en Irak et en Syrie», a-t-il poursuivi.

M. Erdogan a confirmé que 13 personnes avaient péri dans l'attaque de samedi et que 55 autres avaient été blessées. Tous les tués et 48 blessés étaient des militaires qui n'étaient pas en service, précise un communiqué de l'armée.

L'explosion de samedi s'est produite quand le bus est passé à proximité d'un véhicule dont on pense qu'il contenait des explosifs, rapporte l'agence de presse turque Dogan.

Le bus se trouvait alors près du campus de l'université d'Erciyes à Kayseri, rapporte la chaîne de télévision NTV.

La responsabilité de l'attentat de samedi n'a pas été revendiquée mais le vice-premier ministre Veysi Kaynak a établi un lien avec ceux de la semaine passée. «L'attaque à la voiture piégée ressemble à l'attaque à Besiktas», a-t-il déclaré devant la presse.

Le ministre de la Défense Fikri Isik a annoncé sur son compte Twitter que la Turquie allait redoubler d'efforts dans son combat contre l'insurrection.

Engagée dans l'opération Bouclier de l'Euphrate depuis le mois de septembre sur le sol syrien, la Turquie a mené de nouvelles actions ariennes contre le groupe armé Daesh tuant 20 combattants au cours des dernières 24 heures, a annoncé l'armée.

L'aviation turque a frappé 64 cibles de Daesh tandis que 206 autres ont été pilonnées par l'artillerie et d'autres moyens militaires dans le nord de la Syrie.

La Turquie doit faire face non seulement aux attentats menés par l'insurrection kurde depuis la fin de la trêve en 2015, mais également à ceux attribués à Daesh.