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Selon la cellule de communication de la Présidence tunisienne, «le Président décrète l’état d’urgence en Tunisie». Une décision motivée par l’attaque inopinée du 26 juin dernier, qui a été perpétrée par un jeune armé d’une kalachnikov qui, après s’être déambulé librement avec son arme cachée sous un parasol, a ouvert le feu sur les touristes présents sur la plage. Sans être inquiété, le terroriste a ensuite quitté la plage et a regagné la ville de Sousse où il sera par la suite abattu par la police à qui il est reproché une intervention tardive.

De cet attentat, les autorités tunisiennes semblent avoir beaucoup appris, notamment le Président Beji Caïd Essebsi, qui a avoué n’avoir auparavant jamais pensé qu’une attaque terroriste pouvait avoir lieu sur une plage. Il n’y a pas que la Tunisie qui a appris de cet attentat. En effet, dès le lendemain l’Algérie a déployé quelque 25.000 hommes pour sécuriser ses frontières. Le Maroc aussi a pris les mesures nécessaires pour parer à toute éventualité.

La Tunisie a perdu sa quiétude d’antan. En ce sens que deux attentats ont frappé le pays en l’espace de deux mois. D’abord l’attentat du musée du Bardo qui a coûté la vie à 22 personnes, dont 21 touristes, ensuite l’attaque de Sousse pendant laquelle 39 personnes ont été abattues.