la_main_de_leila.jpg
On est en 1987-1988, dans un petit village proche d'Alger. Sidi Fares n'existe pas, mais on y reconnaît bien la vie quotidienne de cette époque. Simple et pauvre, mais fruitée et amicale. Une vie ensoleillée dans des années noires de terrorisme, sinon de décennie noire, une vie plombée par une société assez rigide et intolérante. C'est le règne de la débrouille et des bonheurs malgré tout. Samir tient un cinéma un peu secret. On voit dans son garage des films qui ne sortent pas en Algérie. Il a une passion pour Humphrey Bogart et Casablanca. Les femmes ne peuvent se risquer dans cette salle improvisée. Pourtant, Leïla, fille d'un colonel très puissant, s'y aventure… Une histoire d'amour se lie. Qui aura bien du mal à s'épanouir…

C'est tout. Un petit conte savoureux et cruel avec des personnages très humains joués par les trois comédiens (Azize Kabouche, Aïda Asgharzadeh, Kamel Isker) qui passent d'un rôle à l'autre avec une bonne humeur très séduisante.