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Né à Mechria en 1945, diplômé de l'Ecole Nationale d'administration (ENA) en 1969, Tebboune a occupé de nombreux postes administratifs avant d'être nommé à la tête du Gouvernement.

Quatre fois secrétaire général de wilayas, quatre fois , walis, Tebboune est entré dans le gouvernement pour la première fois dans le Gouvernement de Sid Ahmed Ghezali en 1991.

Il quitte le gouvernement en 1992 avec une retraite anticipée et ne sera rappelé que par Bouteflika en 1999 au poste du ministre de la Communication et de la Culture dans le gouvernement Benbitour. Un portefeuille qu'il ne conservera que 6 mois avant d'être rappelé une seconde fois au poste de ministre délégué chargé des Collectivités locales.

Bouteflika le nomme, en 2001, au poste de ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme au sein du Gouvernement Benflis II, dernier poste occupé officiellement jusqu'à la fin 2002.

Il est ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme depuis le 3 septembre 2012 dans le Gouvernement Sellal I, puis ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville dans le Gouvernement Sellal II, Gouvernement Sellal III, et Gouvernement Sellal IV.

Le 19 janvier 2017, après la maladie puis la mort de Bakhti Belaïb, il est nommé ministre du Commerce à titre intérimaire.

Le nouveau Premier ministre avait fait couler beaucoup d'encre. Cité dans l'affaire el-Khalifa comme étant l'ordonnateur des placements des fonds massifs des Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dans el-Khalifa Bank, Abdelmadjid Tebboune avait nié les faits.

Pour sa défense devant le tribunal de Blida en charge du dossier, Tebboune s'était alors défendu en affirmant que les placements en questions avaient commencé en 1999, avant sa nomination à la tête du département. A l'époque, les directeurs des offices OPGI avaient affirmé que leur ministre, en l’occurrence Tebboune, leur avaient ordonné de faire ces dépôts d'une valeur totale de 10,7 milliards de dinars.

Blanchi par la justice, les soupçons qui pesaient sur lui n'ont jamais été dissipés.