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Au total, 36 millions de véhicules sont désormais concernés toutes marques confondues. Ce nouveau rappel à grande échelle intervient au lendemain de ceux annoncés par Toyota et Nissan portant sur un total de 6,5 millions de voitures, après une enquête qui a conclu que les airbags Takata n'étaient pas hermétiquement fermés et qu'ils pouvaient de ce fait être endommagés par l'humidité.

Comme ses deux concurrents, Honda a précisé jeudi qu'aucun accident et aucune blessure n'étaient liés à son dernier rappel. Au total, ce sont désormais quelque 36 millions de véhicules qui ont été rappelés à travers le monde depuis 2008 en lien avec un risque de défaut des airbags Takata.

Ces airbags sont susceptibles d'exploser avec une force excessive et de projeter des pièces métalliques dans l'habitacle. Un lien a été établi entre ce défaut et la mort de six personnes, toutes tuées à bord de véhicules Honda.

Le troisième constructeur japonais a, à lui seul, rappelé plus de 10 millions de véhicules.

Dans la foulée de l'annonce de Honda, Daihatsu, filiale de Toyota, a fait état son intention de rappeler quelque 260'000 voitures au Japon en raison des airbags Takata.

Takata a subi une perte nette de 29,6 milliards de yens (250 millions $US) sur l'exercice 2014-2015 en raison des provisions passées pour couvrir les coûts liés aux rappels imputés à ses airbags. Par ailleurs, Takata est visé par plusieurs actions judiciaires en nom collectif aux Etats-Unis et au Canada.