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Considéré comme l'un des responsables des opérations extérieures du groupe armé Daesh, Samir Nouad, de nationalité algérienne, a été tué par une frappe de la coalition en Syrie le 22 avril dernier.

Né à Alger en 1972, Samir Nouad est d’abord apparu dans les réseaux de soutien du GIA avant de l’intégrer comme combattant.

A la fin des années 90, après la prise du dessus par l'Armée nationale populaire sur le GIA et la majorité des groupes terroristes en Algérie, Samir Nouad quitte le pays direction la zone pakistano-afghane, lieu de présence de Oussama Ben Laden, l'ex-chef d’Al-Qaida.

Au début des années 2000, Samir Nouad rejoint une filière tchétchène d’envoi de «Boïviki» (combattants originaires du Caucase) aux zones de guerres, dont certains membres ont suivi un entraînement dans la base arrière d’Al-Qaida, en Géorgie.

En 2013, les «Boïviki» rejoignent la guerre civile en Syrie sous l’étendard du Front Al-Nosra, filière syrienne d’Al-Qaida, avant de jurer allégeance à Daesh.

Marié deux fois, Samir vivait avec l'une d'elles en Syrie, une Française qui se trouverait actuellement dans la zone irako-syrienne. La seconde femme, une autre Française, est actuellement emprisonnée en Algérie pour activités terroristes.

Selon le média belge BFM TV, Samir Nouad projetait dernièrement de commettre un attentat contre un avion de ligne en partance d’Afrique du Nord (peut-être l'Algérie) ou de la Turquie.