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«Une position militaire au sud-ouest de l'aéroport international de Damas a été la cible, à l'aube, d'une agression israélienne avec plusieurs missiles … provoquant des explosions», a indiqué l’agence Sana, citant une source militaire.

L’explosion, «vraisemblablement due à un raid israélien», s’est «produite dans des dépôts de fuel et un entrepôt», a indiqué la télévision Al-Manar, dirigée par le Hezbollah libanais, allié du régime Damas dans son combat contre les rebelles.

Ni l’un ni l’autre de ces médias n’a indiqué comment ils en étaient arrivés à la conclusion qu’Israël était en cause.

Selon des rebelles syriens et des sources de Reuters, l’état sioniste a frappé un centre d’approvisionnement d’armes utilisé par le Hezbollah.

Fidèle à ses habitudes, l’État sioniste n’a pas confirmé être l’auteur de la frappe, mais le ministre du Renseignement, Yisraël Katz a laissé entendre que ce pourrait être le cas.

«L’incident en Syrie correspond complètement à la politique d’Israël qui consiste à empêcher l’Iran de fournir des armes avancées au Hezbollah par l’entremise de la Syrie», a-t-il déclaré jeudi.

Benyamin Nétanyahou «a dit que lorsque nous recevons des renseignements indiquant une intention de transférer des armes avancées au Hezbollah, nous allons agir», a-t-il ajouté.

En mars, le gouvernement Nétanyahou avait confirmé avoir mené un raid près de Palmyre, sur des cibles qu'elle disait liées au Hezbollah.

La Syrie avait riposté et un tir de missile en direction des territoires occupés avait été intercepté.