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«Des éléments du Front al-Nosra ont enlevé mercredi soir le chef de l'unité numéro 30 avec sept de ses hommes, alors qu'ils rentraient d'une réunion tenue à Azaz» vers leur quartier général dans le village de Malkiyé, dans la province d'Alep (nord), a affirmé Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

«La réunion à Azaz visait à coordonner avec d'autres groupes rebelles sur le terrain le début d'une opération militaire contre Daesh dans la partie nord-est de la province d'Alep. Le rapt a eu lieu sur un barrage d'al-Nosra» à côté d'Azaz, a-t-il ajouté.

Le chef, Nadim al-Hassan, un colonel turcoman ayant déserté l'armée, et ses hommes faisaient partie d'un groupe de 54 combattants, entrés en Syrie il y a deux semaines environ «après avoir été entrainés par des Américains en Turquie». Ils sont équipés de 30 véhicules tout-terrain, d'armes et de munitions de fabrication américaine, selon l'OSDH.

Cette unité 30 est formée majoritairement de turcomans et de rebelles modérés pro-américains ayant été chassés par le Front al-Nosra des positions qu'ils détenaient en Syrie.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l'unité 30 dénonce l'enlèvement du colonel Nadim Hassan et de ses compagnons et demande «aux frères du Front al-Nosra de les libérer immédiatement pour préserver les rangs des musulmans, et de ne pas affaiblir les fronts par des conflits marginaux».