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Appuyées par l’aviation ainsi que par des combattants libanais et iraniens, les troupes de Bachar Al-Assad ont repris mardi certains quartiers d’Alep, dont celui de Chaar, selon les informations de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

Devant l’offensive du régime, les insurgés semblent cantonnés dans le secteur sud d'Alep-Est, où des milliers de familles sont prises au piège.

Le pouvoir syrien règne maintenant sur plus de 75 % de la partie orientale d'Alep, qui était contrôlée par les rebelles depuis 2012.

Pendant ce temps, Moscou et Washington s'accusent mutuellement de bloquer toute issue à la crise. Une rencontre américano-russe sur l'évacuation des milliers de rebelles d'Alep-Est a été annulée.

Imputant cette annulation aux Américains, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé les États-Unis de refuser un «dialogue» sérieux. Son homologue américain, John Kerry, a rejeté cette accusation, plaidant pour une relance des négociations entre le régime syrien et l’opposition.

La Russie et la Chine ont opposé lundi leur veto à une résolution demandant une trêve d'au moins sept jours à Alep. Le pouvoir syrien a exclu tout cessez-le-feu à Alep-Est qui ne prévoirait pas la sortie de tous «terroristes» de la ville.

Un colonel russe tué par des tirs rebelles
Un colonel russe est décédé après avoir été blessé par des tirs rebelles à Alep, a fait savoir le ministère russe de la Défense. Il recevra une distinction militaire à titre posthume.

L'officier a été identifié comme le colonel Rouslan Galistki. Il était conseiller militaire auprès de l'armée syrienne.

Il avait été grièvement blessé par des tirs rebelles dans un quartier d’Alep-Ouest et des médecins russes ont lutté pour sa vie pendant quelques jours.