«Nous nous sommes préparés au scénario du pire, soit l'afflux de centaines de milliers de réfugiés», a déclaré lundi Numan Kurtulmus, le bras droit du premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
Le dernier chiffre évoqué lundi matin par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève était de 100 000 réfugiés.
La Turquie, qui a déjà accueilli 1,5 million de personnes fuyant la guerre en Syrie depuis 2011, a ouvert vendredi sa frontière aux Syriens qui ont commencé à quitter jeudi le secteur d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde), encerclée par les combattants du groupe extrémiste sunnite l'État islamique.
Aïn al-Arab, troisième ville kurde de Syrie, avait été relativement épargnée par le conflit en Syrie. Environ 200.000 déplacés syriens y avaient trouvé refuge, selon les Nations unies. Mais la récente avancée de l'État islamique dans la région a poussé un grand nombre d'habitants à fuir.
Jusqu'ici, les djihadistes se sont emparés d'une soixantaine de villages dans le nord de la Syrie.
De son côté, le Parti des travailleurs du Kurdistan a appelé les Kurdes de Turquie à combattre les djihadistes en Syrie.
Ankara dément tout soutien aux djihadistes, qui ont libéré samedi 49 otages turcs retenus depuis le 11 juin dans le nord de l'Irak.
Syrie: 130.000 Kurdes de Syrie ont fui vers la Turquie
Pas moins de 130.000 Kurdes ont fui l'avancée des djihadistes de l'État islamique en Syrie pour trouver refuge en Turquie depuis vendredi, selon le vice-premier ministre du pays.
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