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Pour la première fois en Suisse en effet, des juges ont considéré qu'une relation sexuelle sans préservatif alors que le couple avait convenu d'une relation protégée est un viol. L'homme a écopé de douze mois avec sursis. Me Charles Munoz, son avocat va faire appel contre ce jugement particulier.

La femme ne s'était en effet pas rendu compte que son amant l'a pénétrée sans capote contrairement à ce qui s'était produit peu auparavant. Elle aurait refusé le coït si elle l'avait su. Le condamné a retiré le préservatif à son insu, a-t-elle soutenu. Lui a fourni de multiples versions et expliqué que le plastique s'était déchiré. Il s'est comporté comme un goujat, refusant de se soumettre à un test HIV, obligeant la femme à un lourd traitement préventif. Il s'est au final avéré qu'elle n'a pas été infectée. Le condamné n'a pas mis d'atouts de son côté en ne se présentant que forcé par la police aux convocations de la procureure. Lundi encore, il s'est présenté avec une heure de retour au tribunal: il n'avait pas entendu le réveil.

Me Munoz attend les considérants retenus par les juges pour affiner son analyse juridique.