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Après la séparation du couple, le père de la petite avait déposé plainte contre la maman en 2015 pour acte d'ordre sexuel avec un enfant. La sujet a été abordé dans un précédant article le 28 décembre 2016.

La Cour a fortement douté des déclarations du père qui se contredisent. Elle a aussi rappelé qu'il a été impossible de vérifier les faits reprochés à la maman, car la fillette a refusé de témoigner.

La prévenue a ainsi été acquittée des accusations d'acte sexuel sur une personne incapable de discernement et d'acte sexuel avec sa fille. Le procureur requérait une peine de 280 jours-amende à 30 francs avec sursis.

Selon l'acte d'accusation, la femme cherchait une proximité malsaine avec sa fille. Elle la laissait sucer un sein et caresser l'autre. Il ne s'agissait pas d'allaitement, la mère ayant arrêté de l'allaiter longtemps auparavant. Les faits se seraient produits entre l'automne 2011 et fin 2014, lorsque la mère a déménagé de l'appartement familial avec sa fille.

Interrogée mercredi par les juges, la prévenue a tout nié en bloc: «Les accusations sont fausses. Mon mari veut me détruire parce que je l'ai quitté.» Elle a expliqué avoir allaité sa petite jusqu'à l'âge de 2 ans. «Après ça, elle avait encore le droit de poser sa main sur mon sein pendant un certain temps», a précisé la femme tout en ajoutant que sa fille n'a plus jamais tété son sein après l'allaitement.

Le papa de la fillette a été condamné l'an dernier via ordonnance pénale à une peine pécuniaire avec sursis de 90 jours-amende à 30 francs CH ainsi qu'à une amende de 2700 francs CH parce qu'il savait ce que sa femme faisait et qu'il n'a pas alerté les autorités plus tôt. On ignore s'il a fait recours ou non.