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Sonatrach a unilatéralement rompu le contrat la liant à la société française Technip, chargée de la modernisation et de l'augmentation des capacités de la raffinerie de Sidi Arcine, située à Baraki (banlieue sud-est d'Alger).

Une source du groupe Sonatrach a affirmé que les travaux de réhabilitation et d'extension de la raffinerie sont à l'arrêt depuis un mois et demi maintenant et que les travailleurs de Technip observent un sit-in depuis quinze jours pour exiger des dédommagements en cas de licenciement.

Selon la même source, Technip n'aurait pas respecté les délais d'achèvement des travaux.

Des sources affirment que Technip s'est rendu compte après signature du contrat que les canalisations ne nécessitaient pas une simple réhabilitation, mais devaient plutôt être complètement refaites.

Dans le cadre de la rénovation de l'outil de raffinage lancé par Sonatrach, Technip a remporté auprès du groupe un contrat de réhabilitation et de modernisation de la raffinerie d'Alger. Ce projet clé en main d'une durée de 38 mois et d'un montant forfaitaire d'environ 908 millions de dollars, prévoyait la réalisation complète de l'ouvrage, notamment la conception, la fourniture des équipements et du matériel standard, la construction et la mise en service, explique Technip sur son site internet.

Le réusinement des installations existantes devait permettre d'accroître la capacité de raffinage de 2,7 à 3,6 millions de tonnes de pétrole par an. Les nouvelles unités devaient permettre à la raffinerie de produire des essences à des spécifications identiques à celles en vigueur en Europe, lit-on sur le site.

Mise en service en février 1964 par un groupement de compagnies étrangères, la raffinerie d'Alger, par abréviation "RA1G" traite le pétrole brut provenant de Hassi Messaoud, pour satisfaire la demande en carburant et gaz (essence, kérosène, gazolel, GPL, propane, butane) et exporter d'autres produits tels que le Naphta et le fuel oil.