Cette société fabriquera notamment des équipements de forage et de production, et fournira des services et formations dans le domaine pétrolier, selon la Sonatrach. Le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, a souligné la volonté de la Sonatrach «d’acquérir la technologie nécessaire pour accélérer son développement» dans un contexte international marqué par «un bouleversement de l’industrie pétrolière et gazière». Il a notamment évoqué la chute des prix du pétrole, passés sous la barre de 50 dollars le baril.

La décision prise par General Electric de s’installer définitivement en Algérie et de diversifier ses activités «reflète la confiance de cette compagnie dans les capacités de la Sonatrach à se développer davantage», a insisté M. Yousfi.

Le directeur de la région Mena à General Electric, Rami Qasem, a estimé que la Sonatrach était «appelé à jouer un rôle important dans la région», ajoutant que la firme américaine était prête à l’accompagner dans son développement.

La nouvelle entité sera détenue à hauteur de 51 % par le groupe Sonatrach, à travers le holding Services parapétroliers (SPP), et 49 % par General Electric. Le personnel, majoritairement algérien, sera renforcé par des experts de la firme américaine.

Pour rappel, General Electric a décroché en septembre 2013 en Algérie l’un des plus gros contrats de son histoire, d’un montant de 2,7 milliards de dollars, pour la fourniture de turbines et de générateurs notamment.