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M. Sellal a plutôt privilégié les causes relatives aux mauvaises conditions météorologiques.

Pour Sellal, il n'y a pas de groupes terroristes dans la région, équipés pour cibler un avion à près de 10.000 mètres d'altitude, a-t-il argué à l'occasion d'une conférence de presse animée au terme de sa visite de travail dans la wilaya de Constantine, tout en précisant que la région où s'est produit le crash est "tristement réputée pour des conditions météorologiques difficiles", ce qui peut créer un vent appelé "front intercontinental" qui est un mur chargé de grêle et de grains de sables difficile à éviter par les avions.

Néanmoins, a conclu le premier ministre, "si quelque chose s'est produite à l'intérieur de l'avion, l'enquête le déterminera d'autant plus que les boites noires ont été retrouvées".

Par ailleurs, M. Sellal a souligné que l'Algérie apporte aide et assistance au Mali dans le cadre de l'enquête sur les causes du crash et ce, aux côtés des autorités burkinabés, françaises et de la compagnie McDonnell Douglas ainsi que la compagnie ayant affrété l'avion au profit d'Air Algérie, à savoir Swiftair.