Il s’agit, entre autres, de Souhila Belbahar, Safia Zoulid, Moncef Guita, Zoubir Hellal, Karima Sahraoui, Hamza Bounoua, Bettina Heinen-Ayech, Salah Malek, Moussa Boudir, Mohamed Oulhaci, Adlane Djeffal et Djanet Dahel. Le salon, qui habituellement se tient en septembre, est organisé par Zahia Guelimi. «Le salon réunit les artistes permanents de la galerie. La plupart sont connus. Des jeunes talents marquent également leur présence. Certains exposent pour la première fois aux côtés d’artistes confirmés. C’est une manière de les faire connaître,le public habituel du salon s’intéresse toujours aux jeunes débutants», estime Zahia Guelimi.

ss.jpgAucun thème n’est choisi pour le salon. «Je laisse aux artistes le libre choix du thème qu’ils veulent traiter dans leurs œuvres. Chaque année, il y a de nouvelles découvertes. Il y a tous les styles dans cette exposition. Il y a du classique, du contemporain, du néo orientaliste… C’est donc un salon très riche. La nouvelle génération est plutôt portée sur l’art contemporain et moderne», ajoute-t-elle. Selon elle, des artistes autodidactes sont également présents au Salon d’automne. «Ils sont bons. Ils versent plutôt dans le réalisme et dans l’impressionnisme. C’est donc un véritable brassage.

L’exposition se fera sur quatre espaces. Les visiteurs vont évoluer d’une pièce à une autre. Chaque style sera réuni dans un espace précis», note-t-elle. Selon Zahia Guelimi, le choix du petit format permet d’ouvrir l’espace à un nombre plus important d’artistes. «Car avec le grand format, je n’aurais pas pu prendre quatre ou cinq plasticiens», appuie-t-elle. La galerie Dar El Kenz, qui existe depuis 18 ans, organise de cinq à six expositions par an.