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«Face aux évolutions dangereuses qui touchent à la souveraineté du royaume dans sa vraie frontière, le parti appelle toutes les institutions nationales à accomplir leur devoir national ... en déclarant l’état d’exception de la constitution marocaine», a lancé Mohamed Ziane, président du Parti marocain libéral, dans un communiqué du 10 mars.

L'ex-ministre réagissait ainsi à la prolifération «de vidéos sur les réseaux sociaux, qui montrent les agressions répétées des milices du Front Polisario à l'égard des citoyens marocains» de Guergarat.

La Guergarat est une localité à l’extrême sud-ouest du Sahara occidental, de laquelle les autorités marocaines se sont retirées, à la recommandation de l'ONU, après l'escalade de tensions locales entre Rabat et le Front Polisario.

Le chef de parti a également pointé du doigt les «provocations répétées» et les «attaques contre la souveraineté du Royaume du Maroc» dont se rendrait coupable l'Algérie, en soutenant «les séparatistes sahraouis» dans la région. «Le Maroc se doit de réagir fermement pour mettre fin aux agissements hostiles des adversaires de l’intégrité territoriale», a martelé Mohamed Ziane.