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Selon la presse, plusieurs profils ont été passés au peigne fin par le cercle de la Présidence dont celui d’Ahmed Ouyahia, actuel directeur de Cabinet du président de la République par ailleurs chef du RND. Selon Mondafrique, l’homme n’inspire pas confiance tant il demeure attaché à l’institution militaire qui pourrait le retourner contre le clan Bouteflika une fois arrivé au pouvoir.

Il en est «de même pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal que la rue qualifie de "bouffon du roi" est aux yeux des courtisans de la fratrie Bouteflika une véritable girouette. Pour eux, il peut, du jour au lendemain, redonner vie à l’institution militaire affaiblie jusqu’ici depuis le limogeage du général Toufik et d’une brochette de généraux dont l’ancien chef de la gendarmerie nationale, le général Boustila».

Toujours selon le média, «le général major Abdelghani Hamel, actuel patron de la police, est un bon candidat pour servir les desseins des Bouteflika. Mais, il souffre d’un handicap : celui de ne pas pouvoir mettre au garde-à-vous le chef de l’armée, le général Gaïd Salah qui n’acceptera jamais de servir sous les ordres d’un homme bien plus jeune que lui».

Outre ces trois candidats qui ont du mal à gagner totalement la confiance des Bouteflika et de leur entourage, «Saïd, le frère cadet du Président représente l’option la plus à même de garantir les intérêts du clan (...). Fidèle entre les fidèles, l’homme d’affaire Ali Haddad qui doit sa fortune naissante aux Bouteflika est le plus indiqué pour créer une association qui appellera Saïd Bouteflika à se porter candidat à la succession de son frère».

Durant la semaine, certains médias, sur la base de ses sources, ont évoqué une possible mort clinique du chef du Président.