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Les participants à cette rencontre, qui se tiendra en marge du Forum international de l'énergie prévue les 26 et 28 septembre 2016, tenteront de trouver un compromis pour faire baisser la production afin que les prix montent.

Pour le moment si certains pays membres de l'OPEP, dont l'Arabie saoudite, le Venezuela et l'Algérie adhèrent à cette démarche de gel de la production à environ 30 millions de barils/jour, d'autres tels que le Nigeria et Oman ou encore l'Irak ont affiché leur réticence.

Le dernier soutien de poids pour une action coordonnée de l'OPEP vient de l'Iran. Ce pays qui écartait jusque-là toute éventualité de réduire sa production, lui qui sort de longues années d'embargo et souhaitant retrouver ses niveaux de production d'avant les sanctions est revenu à de meilleures sentiments, selon des médias, citant des sources de l'OPEP et de l'industrie pétrolière.

Il est à rappeler qu'il ne s'agit pas de la première fois que l'OPEP tente de faire remonter les prix. En avril, le cartel de l'or noir ainsi que d'autres gros producteurs non-OPEP comme la Russie, réunis à Doha (Qatar) ont échoué dans cette entreprise. L'Arabie saoudite, qui représente un tiers de la production OPEP avait mis comme condition la participation de tous, Iran compris, à cette initiative.

Depuis l'entame de la chute des prix du brut, les finances des pays producteurs ont été largement affectés. De juin 2014 à nos jours, les prix sont passés de 111 dollars/baril à environ 50, en enregistrant les niveaux les plus bas en février à 27 dollars/baril.