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Otman Douidi, habitant d’Aubervilliers (France), s’est battu pour que l’Algérie finance le rapatriement des défunts. La loi a été adoptée à l’unanimité mais son application reste encore difficile.

Depuis 2008, Otman Douidi a mené un lobbying actif auprès de la direction du FLN et des députés de l'assemblée nationale. Depuis que le projet de loi est entré en vigueur le 31 décembre 2014, M. Douidi multiplie les navettes entre la France et l’Algérie pour rappeler à Alger son engagement.

Cette loi instaure un fonds de solidarité nationale financé par les caisses de l’Etat pour prendre en charge le transfert des dépouilles de ressortissants algériens décédés à l’étranger.

«Nous, Algériens de la diaspora nous n’avons jamais rien demandé à l’Etat. Notre pays est riche. La Tunisie, plus modeste, prend elle en charge le rapatriement de ses ressortissants décédés. L’argent de l’Algérie appartient à tous les Algériens. Nous demandons notre part», martèle Abdel-Malik Djermoune, fondateur du Parti de la Banlieue. Il fait référence aux flux financiers colossaux expédiés par les immigrés vers l’Algérie. En 2012, ces mouvements étaient estimés à 1,2 Milliard €.

Mais dans les faits l’application de cette loi tarde car le consulat général reste sourd aux sollicitations...