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Selon Rachid Nekkaz, le jeudi 8 décembre à 6h du matin, il a pris un taxi afin de se rendre à Alger pour y rencontrer l'un de ses avocats, lorsque à 8h30, à 15 Km d’Alger, 50 policiers bloquent soudain l’autoroute et immobilisent le taxi pour le faire sortir.

Sur sa page Facebook, l'opposant, qui a notamment mené des actions de harcèlement de hauts dignitaires du gouvernement en organisant des actions de protestation au pied de leurs appartements parisiens, raconte avoir vécu «une scène de film digne des productions hollywoodiennes».

D'après lui, les policiers ont agi sur ordre du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et du secrétaire général du RND (Rassemblement national démocratique). Ces derniers, «en manque de reconnaissance», auraient ordonné de «kidnapper» Rachid Nekkaz et de le déposer à l’aéroport Houari Boumediene afin de l’expulser par le premier vol pour Paris.

L'homme d'affaires a assuré qu’il n’abandonnerait pas son combat politique, rappelant qu’il cible uniquement : «les 40 voleurs qui ont vendu le gaz et le pétrole algériens aux multinationales étrangères et qui se comportent comme des petits dictateurs israéliens pour rester au pouvoir et déshonorer le sang de nos martyrs.»

Suscitant régulièrement la polémique en réglant en France et en Suisse les amendes de femmes verbalisées pour port de la burqa, Rachid Nekkaz avait en octobre dernier, filmé son arrestation sur les Champs-Elysées, où il participait à un rassemblement déclaré «contre la corruption en Algérie».