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Rachid Mesli doit rester en résidence surveillée à Aoste au moins jusqu'au 31 août, date à laquelle le délai expire pour que les autorités algériennes demandent formellement son extradition. Si la justice italienne ne reçoit pas de demande d'ici là, le cas sera clos et Me Mesli pourra rentrer à Genève pour continuer son travail comme directeur juridique d'Alkarama, a indiqué l'ONG.

Si les autorités algériennes demandent formellement l'extradition d'ici lundi, un juge spécial devra être nommé pour traiter le cas, a encore indiqué Alkarama. Le juge pourra ensuite décider de rejeter la demande d'extradition ou bien donner le feu vert aux autorités algériennes pour procurer les documents juridiques nécessaires dans un délai de 30 jours.

Pour rappel, l'avocat réfugié en Suisse, a été arrêté mercredi 19 août sur la base d'un mandat d'arrêt international émis par l'Algérie.