bac-2014.jpg
Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed a déclaré que quatre mis en cause ont été arrêtés et présentés devant le tribunal qui a demandé l’ouverture d’une information judiciaire.

Ces personnes relevant du centre d’impression de l’Onec de Kouba seront poursuivies pour abus de fonction et violation de secret, a déclaré Khaled El-Bey. Ce dernier qui est revenu sur l’enquête judiciaire qui se poursuit, pour faire toute la lumière sur cette affaire, a précisé que les investigations qui ont eu lieu au centre d'impression de l'Onec situé à Kouba ont montré que «certains membres de la commission de lecture et de correction ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets, dont l'interdiction d'avoir un appareil électronique durant leur présence dans le centre».

Les expertises techniques menées sur les équipements saisis comprenant un ordinateur portable, un appareil photo, deux disques durs externes dont un d'une capacité de 500 GO, dit-il, ont montré que les mis en cause ont enfreint le règlement interne qui interdit à ces membres d’être en possession de l’un de ces appareils.

Il a ajouté que des séquences vidéo enregistrées par les caméras de surveillance à l'intérieur de l'atelier d'impression et à l'extérieur du centre ont montré des mouvements suspects.

Pour rappel, l’enquête sur la fuite des sujets du bac a été confiée à la section de recherches de la Gendarmerie nationale d'Alger en coordination avec le Centre de prévention et de lutte contre la criminalité informatique et la cybercriminalité, les spécialistes en cybercriminalité de la Gendarmerie nationale de Bir-Mourad-Raïs, et les experts de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de Bouchaoui et de l'Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux TIC.

Pour information, la moitié des candidats au baccalauréat en Algérie vont devoir repasser l'examen du 19 au 23 juin prochain, après des fuites massives des sujets des épreuves sur internet. Un scandale qualifié par le Premier ministre d'"atteinte à la sécurité nationale".