sonatrach-oran.jpg
Après cinq années d’instruction judiciaire, 16 personnes, dont l’ex-PDG Mohamed Meziane, ses deux enfants, dix cadres dirigeants parmi lesquels quatre vice-présidents du groupe Sonatrach, deux sociétés: Saipem Algérie et le groupe Contel Funkwerk; ainsi que quatre privés seront au box des accusés.


Les personnes qui vont comparaitre sont:

  • Mohamed Meziane, ancien PDG de Sonatrach;
  • Réda Meziane (fils de Mohamed Meziane);
  • Fawzi Meziane (fils de Mohamed Meziane);
  • Belkacem Boumediène (vice-président, en détention);
  • Mohamed Chawki Rahal (vice-président);
  • Benamar Zenasni (vice-président, en détention);
  • Mouloud Aït El Hocine (cadre Sonatrach);
  • Mustapha Aissani (cadre Sonatrach);
  • Mustapha Cheikh (cadre Sonatrach);
  • Mohamed Sanhadji (cadre Sonatrach);
  • Abdelwahab Abdelaziz (cadre Sonatrach);
  • Yahia Messaoud (cadre Sonatrach);
  • Nouria Meliani (directrice du bureau d’études privé CAD);
  • Meghaoui El Hachemi (ancien PDG du CPA, conseiller à Contel Funkwerk, en détention);
  • Lyazid El Hachemi (fils de Meghaoui El Hachemi, en détention);
  • El Smail Mohamed Réda (patron de Contel Algérie et Contel Funkwerk, en détention).



Les chefs d'accusations:

  • Association de malfaiteurs;
  • Passation de contrat avec une société publique dans le but d’augmenter les prix;
  • Trafic d’influence;
  • Dilapidation de deniers publics;
  • Blanchiment d’argent;
  • Corruption;
  • Abus d’autorité;
  • Détournement de deniers publics;
  • Conflit d’intérêt;
  • ... etc



Cette affaire remonte au mois d’août 2009, lorsque le DRS (Département de Renseignement et de Sécurité) a ouvert une enquête sur trois marchés conclus de gré à gré avec le bureau d’études privé CAD pour le réaménagement du siège de Ghermoul, avec Spa Algeria Saipem Contracting (filiale de l’italienne Saipem) pour la réalisation du lot 3 du gazoduc GK3, et avec Contel Funkwerk (société allemande) pour l’achat d’équipements de télésurveillance et de protection électronique.

C’est ce dernier contrat, d’une valeur de 11 milliards de dinars (110 millions de $us) qui a été à l’origine de la découverte du pot aux roses, au centre duquel se trouve un jeune entrepreneur, El Smaïl Mohamed Réda (40 ans) principal actionnaire de la Sarl Contel Algérie, représentant TVI, société allemande d’équipement de télésurveillance.

Pour le juge, le contrat d’étude de la réfection de l’immeuble Ghermoul a été signé en violation de la réglementation de marchés publics. Après cinq années d’instruction, la chambre d’accusation a retenu plusieurs griefs contre les 16 mis en cause. Mais pour ce qui est des accusations de «association de malfaiteurs» et «complicité», elles relèvent du tribunal criminel.