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Le groupe informatique américain a écoulé 51,19 millions de téléphones sur le deuxième trimestre de son exercice décalé (janvier-mars), contre 61,17 millions sur la même période un an plus tôt.

Le recul des ventes d'iPhone était largement attendu. Le directeur général d'Apple, Tim Cook, avait lui-même dit s'y attendre en janvier. Mais il s'accompagne en outre de résultats financiers décevants; Soit un bénéfice net a baissé de 22% à 10,5 milliards de dollars.

Et même le chiffre d'affaires est en recul, de 13% à 50,6 milliards. D'après Charlie Bilello, analyste chez Pension Partners, c'est la première fois que cela arrive depuis le premier trimestre de 2003.

La situation ne semble pas partie pour s'arranger sur le trimestre en cours, pour lequel la marque à la pomme dit viser 41 à 43 milliards de dollars de chiffre d'affaires, bien moins que les 47 milliards anticipés jusqu'ici par les analystes.

Même l'annonce d'une rallonge de 50 milliards de dollars des reversements aux actionnaires par le biais de dividendes et de rachats d'actions n'a pas suffi à enrayer la chute de l'action Apple, qui perdait plus de 7% vers 21H00 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York.

Le ralentissement des ventes de l'iPhone, ajouté au déclin qui se confirme pour l'iPad (-19% sur un an à 10,25 millions d'unités), montre l'importance pour le groupe de se diversifier, ce à quoi il s'emploie avec l'Apple Watch, sa première nouvelle catégorie de produit depuis l'iPad, ainsi que par un nouvelle accent mis sur les services (Apple Pay, Apple Music). Beaucoup de spéculations circulent aussi sur un projet dans l'automobile.