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«Tout est fini, tous les otages ont été retrouvés, personne n'a été blessé», a indiqué le porte-parole de l'armée philippine Restituto Padilla.

Selon le commandement militaire philippin, l’attaque a commencé à l’aube, lorsqu’une centaine de combattants armés ont donné l'assaut à un poste militaire mal défendu à Pigkawayan, dans le sud des Philippines.

Bien que la majorité des combattants se soient repliés lors de la riposte de l’armée, une trentaine d’entre eux ont pris le contrôle d’une école, se servant des civils qui s'y trouvaient comme boucliers humains, a déclaré le capitaine Arvin Encinas, porte-parole de la division militaire chargée du secteur.

Les combattants ont ensuite placé des bombes artisanales autour de l'école.

Selon l’armée philippine, ces combattants appartiennent aux Bangsamoro Islamic Freedom Fighters, une faction dissidente du Front Moro islamique de libération (MILF).

Le MILF est le principal groupe rebelle musulman des Philippines avec lequel le gouvernement a entrepris des négociations de paix.

Quant aux Bangsamoro Islamic Freedom Fighters, ils font partie des quatre mouvements armés qui ont prêté allégeance au groupe armé Daesh en sol philippin.

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Pendant ce temps, à 160 kilomètres de Pigkawayan, les combats se poursuivent dans la ville de Marawi, où un groupe de rebelles dispute le contrôle de la ville à l’armée philippine depuis un mois.

Des centaines de personnes ont été tuées jusqu’ici par les combats et les bombardements menés par des hélicoptères de combats, des avions et l’artillerie. Ces combattants qui appartiennent au groupe des frères Maute et à Abou Sayyaf, bénéficieraient par ailleurs de l’appui de combattants étrangers en provenance de Tchétchénie, d'Indonésie ou de Malaisie, selon le gouvernement philippin.