ali_benouari.jpg
Les documents obtenus dans le cadre du projet «Panama Papers», montrent qu'en janvier 2000, Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor, avait eu recoure aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour créer une compagnie offshore, Beroll Group SA, destinée à servir de paravent à la cession, au profit de Khalifa Bank, des actions qu’il détenait dans le capital de la Société générale Algérie (SGA), filiale du groupe français Société générale.

Tout comme les sociétés offshore de Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des mines, Ali Benouari a enregistré sa compagnie offshore aux îles Vierges britanniques. La compagnie a été dissoute un an et demi plus après, le 31 octobre 2001.

Nommé au gouvernement de Sid Ahmed Ghozali comme ministre délégué au Trésor en juin 1991, Ali Benouari s’est installé à Genève, en Suisse, après son remplacement par Ahmed Benbitour à la faveur du remaniement ministériel de février 1992.

A Genève, Ali Benouari fonde Ecofinance, une société de conseil en partenariats industriels et financiers. C’est à partir de là qu’il a pu concrétiser son rêve de fonder la première banque étrangère en Algérie, Société générale Algérie, dont il a été le premier président, de 1999 à 2004. C’est à cette époque que Ali Benouarim le président de SGA, a fait créer la compagnie offshore Beroll Group SA.

Le groupe français Société générale avait concédé près du tiers des actions de sa filiale algérienne (29 %) à Ali Benouari, grâce à qui, le groupe a pu s'introduite dans le marché algérien. La Société générale a fini par reprendre la totalité des actions en 2005.

Pour rappel, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avait obtenu des données grâce à une source confidentielle. Le quotidien a partagées avec le Consortium international des journalistes d'enquête (ICIJ) et avec ses partenaires médias, dont Le Monde, The Guardian et la BBC. Plus de 370 journalistes de 76 pays ont collaboré à cette vaste enquête surnommée «Panama Papers».