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Au moins 13 personnes, dont 7 policiers, ont péri tout d'abord dans un attentat-suicide à Quetta, dans le sud-ouest du pays. Le kamikaze est passé à l'action lorsque les agents ont fait stopper son véhicule afin de le fouiller, à un poste de contrôle. On dénombre également 19 blessés.

Dans la soirée, à quelques centaines de kilomètres au nord-est, deux explosions ont ensanglanté la ville de Parachinar, faisant au moins 27 morts et 120 blessés dans un marché, a dit à Reuters un responsable gouvernemental.

À Karachi, enfin, une attaque à main armée contre la police a fait quatre morts.

Quetta, ville située à une centaine de kilomètres de la frontière afghane, est régulièrement secouée par des actes de violence.

Le groupe armé Jamaat-ul-Ahrar, né d'une scission avec les taliban pakistanais, a revendiqué l'attentat dans un message adressé à Reuters par son porte-parole, Asad Mansur.

Le groupe armé Daesh a lui aussi revendiqué cet acte, dans un message adressé à des journalistes. Jamaat-ul-Ahrar et Daesh ont déjà revendiqué conjointement certains attentats au Pakistan.

À Parachinar, les deux explosions sont survenues à trois minutes d'intervalle dans cette ville proche de la frontière afghane. Elles n'ont pas été revendiquées pour le moment.