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Le 10 mars, l'ambassadeur irakien à l'ONU Mohamed Alhakim a coupé court aux soupçons d'utilisation d'armes chimiques par Daesh près de Mossoul. «Il n'y a vraiment aucun indice qui prouve que Daesh a utilisé des armes chimiques», a-t-il précisé.

S'adressant aux journalistes avant une réunion à huis clos du Conseil de sécurité sur l'Irak, il a souligné avoir transmis cette information aux Nations unies après s'être entretenu avec son gouvernement à Bagdad. Mohamed Alhakim a notamment ajouté que l'Irak était en contact avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et que celle-ci pouvait déployer une équipe d'experts en cas de soupçons d'attaque chimique.

A la sortie de la réunion, l'ambassadeur britannique Matthew Rycroft a déclaré que l'enquête irakienne sur les attaques à l'arme chimique n'avait pas encore été conclue et que le Conseil de sécurité avait exprimé son inquiétude.

«Nous attendons les résultats de l'enquête irakienne sur ces allégations», a souligné l'ambassadeur britannique, qui tient la présidence tournante du Conseil ce mois-ci.

Selon les données du Comité international de la Croix-Rouge, le 3 mars, sept personnes dont cinq enfants ont été hospitalisées près de cette ville irakienne pour des blessures supposément causées par arme chimique. Le Pentagone prétend que des chimistes de Daesh y développent des armes chimiques rudimentaires, comme de l'agent moutarde.