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"Les opérations ont déjà commencé, nous nous occuperons de la logistique", a-t-il dit sous couvert d'anonymat.

Les autorités procèdent périodiquement au renvoi de migrants venus de pays d'Afrique sub-saharienne, dont le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

La reprise de ces opérations de rapatriement avait été annoncée mardi par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Dans l'objectif de mieux faire face au phénomène de l'immigration irrégulière et lutter contre les réseaux de la traite des personnes, les autorités algériennes ont décidé, en étroite coordination avec leurs homologues nigériennes, de la reprise, à compter du 1er août 2017, des opérations de rapatriement de ressortissants nigériens en situation irrégulière en Algérie", avait annoncé Benali Cherif.

Il n'a pas précisé combien de Nigériens en situation irrégulière seraient concernés par ces reconduites dans leur pays d'origine.

Il n'existe pas de statistique officielle sur le nombre de migrants africains établis dans le pays mais des estimations chiffre leur présence à 100.000 personnes environ. Certains cherchent du travail, d'autres sont en transit vers l'Europe via la Libye.

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a présenté début juillet un plan visant à accorder des permis de séjour et de travail à des migrants pour faire face à une pénurie de main d'oeuvre dans les secteurs de l'agriculture et du BTP.

Mais le projet a été critiqué par d'autres responsables telque Ahmed Ouyahia qui estime que des migrants constituent une menace à l'encontre de la sécurité nationale.