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Un juge antiterroriste marocain, cité par l'agence de presse MAP, a indiqué que la justice marocaine avait ordonné le 7 février l'incarcération de sept membres présumés d’une cellule de Daesh, après audition dans le cadre de l’interrogatoire préliminaire.

Ces terroristes présumés ont été placés en détention dans la prison de la ville de Salé, près de Rabat. Ils sont notamment poursuivis, selon la même source, pour «constitution d’une bande criminelle pour préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public et possession d’armes à feu pour commettre des actes constituant un crime terroriste».

La cellule de Daesh, active dans plusieurs villes du pays, a été démantelée le 27 janvier dernier au cours d'une vaste opération sécuritaire menée notamment à Salé et à El Jadida. Les autorités marocaines ont pu saisir à cette occasion un grand nombre d'armes à feu, une quantité importante de munitions, des gilets explosifs ainsi que des produits chimiques utilisés pour la fabrication de bombes.

Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur marocain paru après le coup de filet anti-terroriste, les membres de la cellule avaient prévu de «recruter» de nouveaux combattants. Ils avaient également planifié des «opérations de destruction» dans le but de déstabiliser les autorités du royaume. Toujours selon le ministère, la cellule s’était déjà autoproclamée «section de (Daesh) au Maroc».