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Abdelkrim Chadli a rejoint en 2015 les rangs du Mouvement démocratique et social, un parti créé en 1995 par un ancien commissaire de police pendant les années de plomb.

Ces appels aux meurtres de la part d’un support de propagande de Daesh n’étonnent pas. D’autant que les salafistes marocains ont toujours refusé de bénir ou de donner une couverture religieuse aux actions de Daesh que ce soit sur la scène syro-irakienne, en Europe ou ailleurs. Mieux, ils déclarent ouvertement leur hostilité à l’ensemble du projet du Khalifa auto-proclamé.

En réalité, selon des médias marocains, ce qui dérange Daesh, c’est la proximité des salafistes avec la monarchie marocaine.

Suite à l’appel lancé par «Al Battar», Abou Hafs, qui a nettement pris ses distances avec les extrémistes pour se rapprocher davantage des modernistes de l’association Bayt Al-Hikma (la source de la sagesse), a invité les services de sûreté à faire face à «cette offensive abjecte».

La même invitation a été adressée à l’ensemble des instances de la société civile.