Selon un porte-parole de l’armée, «ils ont attaqué la ville et les postes militaires, ont pillé les boutiques, incendié les bâtiments publics avant de repartir».

Les assaillants ont brièvement pris le contrôle de la base militaire, dans une zone semi-désertique proche de la frontière mauritanienne, et les troupes maliennes ont battu en retraite vers la localité de Diabaly, le temps de se regrouper.

Des responsables locaux ont précisé qu’en plus des 12 soldats tués, 27 blessés ont été enregistrés dans l’attaque.

Pour l’heure, aucune précision quant aux auteurs de l’assaut meurtrier. Mais les autorités maliennes imputent cette attaque à des islamistes.

Toutefois, une station de radio indique avoir reçu un appel de revendication émanant d’une nouvelle milice de défense de la cause de la communauté peulh.

Il s’agit notamment de l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ).