L'attentat n'a pas été revendiqué, mais les soupçons se tournent vers les groupes extrémistes qui s'opposent au processus de paix.

La base militaire accueille des centaines de combattants, notamment des soldats maliens et des membres des groupes armés qui ont signé un accord de paix en 2015.

Le bilan n'est que provisoire, a prévenu le dirigeant local sous le couvert de l'anonymat. Un porte-parole médical a précisé que plusieurs des blessés ont été touchés grièvement.

Des témoins racontent que le véhicule piégé est entré dans le camp vers 9 h, heure locale, au moment où des centaines de combattants se rassemblaient pour une rencontre. Des restes humains étaient toujours visibles deux heures après l'explosion.

Un porte-parole de l'armée a expliqué que le kamikaze a réussi à déjouer la vigilance des gardes pour entrer dans le camp.

Le nord du Mali demeure instable malgré une intervention militaire dirigée par la France et lancée en 2013 pour expulser les groupes armés qui s'étaient emparés des régions à nos frontières sud-ouest.