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En début d'après-midi, l'action du groupe de Wolfsburg (nord) s'envolait à la Bourse de Francfort de 6,8%, à 124,35 euros.

Sur les six premiers mois de l'année, le mastodonte aux douze marques (Volkswagen, Seat, Audi, Skoda, Porsche...) a annoncé mercredi avoir dégagé un bénéfice d'exploitation en repli de 22% sur un an, à 5,3 milliards d'euros (5,8 milliards de francs), selon un communiqué publié contre toute attente. La publication des résultats de mi-année n'était attendue que le 28 juillet.

Sur cette période, Volkswagen s'est vu contraint de passer une provision exceptionnelle de 2,2 milliards d'euros, «en grande partie liée à de nouveaux risques juridiques survenus principalement en Amérique du Nord» dans le cadre du scandale des moteurs truqués, explique-t-il.

Visé par plusieurs enquêtes dans le monde, le groupe a dû essuyer en 2015 une perte nette de 1,6 milliard d'euros, la première depuis plus de vingt ans, sous l'effet des quelque 16 milliards d'euros mis de côté pour faire face aux suites du scandale.

Fin juin, Volkswagen avait accepté de verser aux Etats-Unis environ 15 milliards de dollars pour clore un premier volet civil de cette affaire. Le groupe fait aussi l'objet d'une enquête pénale et doit encore répondre du trucage de moteurs sur environ 100.000 véhicules de 3 litres de cylindrées.

Il est aussi confronté à une cascade de poursuites et d'enquêtes dans le reste du monde, notamment en Europe ou au Canada.