bas-vente-voiture-algerie.jpgLe cumul des neuf derniers mois de l'année en cours n'est donc guère reluisant pour les patrons d'enseignes automobiles. 27.226 unités ont été écoulées au cours du mois de septembre dernier, alors que pour la même période, l'année dernière a vu la vente de 28 421 unités.

Nombreux sont les titres de presse spécialisée qui relatent ce recul avéré du business automobile dans notre pays, à l'instar de notre confrère Motors Magazine.

Ainsi, au cours de cette année, les concessionnaires ont livré 264.800 véhicules alors qu'en 2013 leur livraisons étaient de l'ordre de 343.245.

Le gap s'est donc sérieusement creusé entre les deux exercices. Rappelons que la chute vertigineuse des importations de véhicules, telle que traduite par les chiffres communiqués l'été dernier par les Douanes algériennes, annonçait déjà ce revers qui a finalement pris de court les concessionnaires.

Les Douanes faisaient alors part de 19% de baisse en valeur et un recul de 25% des véhicules importés entre janvier et juin 2014. Pour ce qui est du classement par marque sur ce marché timoré, le trio constitué par les deux marques françaises leaders, à savoir Renault et Peugoet et un asiatique, s'impose par d'avantageuses parts.

La marque au Losange qui s'apprête à lancer sa première Symbol assemblée à l'usine de Oued Tlélat à Oran se distingue par un score record de 40.617 unités vendues en 2014. Ces chiffres sont pourtant loin de ceux réalisés au cours de l'année écoulée et signent un régression estimée à 29.75%.

Le même topo s'applique quasiment à la marque au Lion qui affiche rien que pour le mois de septembre 3605 unités vendues. Cette même marque qui a effectué 29.942 livraisons est d'ailleurs loin d'avoir reproduit en la matière ses précédentes performances. Peugeot Algérie carburait à plein régime en 2013. Au premier semestre de cette année-là, la marque au Lion a vendu 48.620 unités, soit une croissance spectaculaire de 63% et une part de marché proche de 19%, en hausse de six points au regard du premier semestre 2012.

Peugeot arrivait alors juste devant... ou derrière son compatriote Renault sur le marché algérien. Avec moins d'une centaine de voitures d'écart... Les coréens et les japonais étaient alors battus à plates coutures par les français.