banque_centrale_algerie.jpg
Cette annonce faite par Mohamed Loukal en marge de sa présentation du rapport sur les évolutions économiques et monétaires au Conseil de la Nation n'est pas surprenante puisque cette tendance baissière ne fait que poursuivre son cours entamé en 2014.

Le 5 juin dernier, le Premier ministre a fait savoir que les réserves de change étaient de 112 milliards de dollars américains et seront maintenus à un niveau supérieur aux 100 milliards de dollars.

Selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), les réserves de change de l'Algérie sont passées de 194 milliards de dollars en 2013 à 178 milliards en 2014 pour finir l'année 2015 avec 143 milliards.

Le recul des réserves de change s'explique par la chute des prix du pétrole, entamée à la deuxième moitié de 2014, lesquels sont passés de 117 dollars/baril à seulement 27 dollars en février 2016 pour rebondir autour de 55 dollars de nos jours.

L'autre facteur qui a contribué à l'accélération du recul des réserves de change est la valeur de la facture des importations.

Sur cette question, le gouvernement met en avant la politique de "rationalisation souple" des achats depuis l'étranger, laquelle a, selon le PM, permis de passer de 66,6 milliards de dollars (d'importation) en 2014, à 35 milliards en 2016.