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Depuis samedi à 20h00, les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, étaient inaccessibles pour les algériens. Cette «coupure des réseaux sociaux a une relation directe avec les examens partiels du baccalauréat qui débuteront demain dimanche», a expliqué le responsable du secteur de la poste et des télécommunications.

Cette décision a été prise «surtout pour protéger les candidats au baccalauréat de la publication de faux sujets de cet examen sur ces réseaux», a ajouté la source. Près de la moitié des candidats au baccalauréat sont contraints de repasser l'examen à partir de dimanche après des fuites «massives» des sujets des épreuves sur internet.

Début juin, quelques 800.000 lycéens ont passé les épreuves du baccalauréat dans tout le pays. Mais certains des candidats des filières scientifiques, mathématiques et gestion ont eu la surprise de recevoir sur leur compte Facebook les sujets avant les épreuves.

La décision de refaire passer partiellement les épreuves répond aux critères de «l'équité et de l'égalité des chances garantis par la Constitution», avait déclaré la ministre de l'Education Nouria Benghabrit.

Des dizaines de personnes, dont des cadres de l'Education nationale, ont été arrêtées, soupçonnées d'être impliquées dans ces fuites, selon la gendarmerie nationale, ils risquent jusqu'à 15 ans de prison ferme.