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Ces dernières semaines, Daesh multiplie les échecs en Libye. Retranchés autour de la ville de Syrte, ses combattants pourraient être tenté de se replier vers d'autres pays du Maghreb particulièrement l'Algérie qui pourrait être un refuge de choix. C'est en tout cas la sonnette d'alarme que tire le centre de recherche stratégique américain Soufan Group.

Le centre de recherche s'inspire notamment d'un rapport transmis le mois dernier par le secrétaire général de l’ONU, qui prévient que les 2.000 à 5.000 combattants de particulièrement, acculés, seraient probablement tentés de changer de stratégie : abandonner le concept d'une «ligne de front» pour se disperser discrètement en Libye et dans les pays limitrophes afin d'y multiplier les attentats.

Les combattants, originaires du Soudan, d'Egypte, d'Algérie ou du Maroc, sont étroitement liés aux réseaux de contrebande qui traversent la région, ce qui pourrait leur permettre de traverser aisément les frontières.

particulièrement ne cesse de reculer en Libye: le 9 août dernier, et après trois mois d'enlisement, les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) sont parvenues à reprendre aux combattants de Daesh un secteur de Syrte.

Cinq ans après l'intervention occidentale en Libye, le pays est aujourd'hui totalement fragmenté. Le GNA, mis en place en mars 2016, a été reconnu par la communauté internationale. Néanmoins, la région de Tripoli et la Cyrénaïque restent sous le contrôle de groupes rebelles, tandis que les forces de Daesh disposent de divers bastions à travers le pays.