globe-trump.jpg Abdelkader Bensalah, sur la gauche au-dessus de al-Sissi, n'a pas pu touché le globe.

Pour sa première visite à l'étranger, Donald Trump était en Arabie saoudite, où il s'est démené pour se montrer en tant qu'allié indéfectible de Riyad. Après avoir signé avec la maison des Saoud, un contrat d'armement pour la modique somme de 350 milliards de $US; et désigné l'Iran comme une menace terroriste au même niveau que Daesh et Al-Qaïda, il s'est ensuite rendu dans un centre voué à combattre «les idéologies extrémistes».

Accompagné du président égyptien Abdel Fatah al-Sissi et du roi Salmane, le milliardaire américain a pris la pose, les mains sur un globe terrestre luminescent. La scène, qui rappelle les meilleurs Comics (les bandes dessinées de Marvel-Disney) où les méchants préparent la conquête du monde dans un rire bruyant, a immédiatement enflammé la toile.

Le cliché a été détourné de mille et une façons, un internaute imaginant par exemple les leaders sous l'influence de l'œil de Sauron, l'instigateur de la création des anneaux de Pouvoir (Le Seigneur des anneaux, le film).

D'autres internautes ont mis en avant les pouvoirs mystiques du globe lumineux (Eglise de Satan), qui «contrôle» désormais le président américain. «Deux yeux ternes et sans paupières, toujours ouverts, voyant ses horreurs et servant sa volonté.»

Pour ne rien enlever à l'étrangeté de la scène, l'Eglise de Satan a officiellement démenti via son compte Twitter qu'il s'agissait d'un rituel satanique.

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