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"Ils ne se sont jamais préoccupés d'avoir des documents algériens, même si leur père, lui, en a eus à un certain moment", a expliqué M. Lamamra, interrogé par la radio RFI à Paris, où il a participé à la grande marche contre le terrorisme.

"Il est important de ne pas identifier les citoyens français par leur origine", a-t-il estimé. "Même quand on le fait de bonne foi, il s'agit souvent d'un premier pas vers des amalgames. Donc il faut savoir raison garder et considérer que ces jeunes ont suivi un parcours psychologique comme tous les autres jeunes gens qui vivraient dans des conditions similaires dans la société française".

"Et donc l'appartenance des parents ou grands-parents à l'Algérie n'a absolument pas à être invoquée", a-t-il considéré. "Ces personnes-là n'ont pas été impliquées dans des activités terroristes en liaison avec le territoire algérien ou avec des groupes terroristes ayant opéré en Algérie dans le passé. Et ces personnes-là n'ont pas visité l'Algérie, ne sont pas gérées par le consulat d'Algérie et n'ont donc pas de liens avec l'Algérie", a-t-il ajouté.