Ces manifestants qui se sont dirigés, dans le calme, vers le siège de la wilaya de Tamanrasset ont demandé aux autorités compétentes de diligenter une "enquête sérieuse" sur la manière dont est gérée la plus importante mine d'or du pays, ainsi que l'éviction des responsables de la direction locale de leur entreprise.

En mars dernier, ces mêmes employés ont procédé au verrouillage des accès menant à la direction régionale de l'entreprise qui emploie 500 personnes afin de manifester leur désarroi, après plusieurs négociations pour faire valoir leurs revendications, annonce-t-on de même source.

L'Algérie exploite les sites aurifères de Tirek et Amesmessa, tous deux situés à l'extrême sud du pays.

En 2009, la production d'or avait atteint une tonne mais a reculé depuis octobre 2011, date à laquelle le partenaire australien GMA Ressources s'est retiré.

Le géant national d'hydrocarbures Sonatrach a pris la relève du groupe australien et assure la poursuite de la production, en attendant un nouveau partenaire.

En avril 2012, le ministre de l'Energie et des Mines Youcef Yousfi avait déclaré que les réserves aurifères prouvées s'élevaient à 100 tonnes.

Un chiffre qui sera revu à la hausse, car l'Algérie envisage d'intensifier l'exploration par ses moyens propres et en partenariat avec des groupes étrangers.