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La direction du renseignement américain a publié pour la première fois depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche un bilan chiffré de ce type de frappes controversées.

L'administration américaine rapporte que les bombardements contre des extrémistes ont tué jusqu'à 2581 combattants, notamment au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Mais la direction du renseignement admet aussi qu'il y aurait entre 64 et 116 victimes civiles.

Dans une tentative de mieux encadrer l'utilisation des drones, le président américain a signé vendredi un décret, forçant les différentes agences engagées dans les frappes à diminuer au maximum les risques de faire des victimes civiles.

Les agences devront dialoguer avec le Comité international et la Croix-Rouge et les autres organisations non gouvernementales qui opèrent dans les zones de conflit. En cas de victimes civiles, elles devront aussi reconnaître la responsabilité des États-Unis.

Un rapport sur le nombre de personnes tuées, comme celui qui a été dévoilé, devra aussi être publié annuellement, au plus tard le 1er mai de l'année suivante.

Une responsable d'Amnistie internationale, Naureen Shah, voit d'un bon œil ce nouveau décret du président américain. Selon elle, Barack Obama cherche à encadrer la pratique, en sachant que ses successeurs à la La direction du renseignement américain a publié pour la première fois depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche un bilan chiffré de ce type de frappes controversées.

L'administration américaine rapporte que les bombardements contre des extrémistes islamiques ont tué jusqu'à 2581 combattants, notamment au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Mais la direction du renseignement admet aussi qu'il y aurait entre 64 et 116 victimes civiles.

Dans une tentative de mieux encadrer l'utilisation des drones, le président américain a signé vendredi un décret, forçant les différentes agences engagées dans les frappes à diminuer au maximum les risques de faire des victimes civiles.

Les agences devront dialoguer avec le Comité international et la Croix-Rouge et les autres organisations non gouvernementales qui opèrent dans les zones de conflit. En cas de victimes civiles, elles devront aussi reconnaître la responsabilité des États-Unis.

Un rapport sur le nombre de personnes tuées, comme celui qui a été dévoilé, devra aussi être publié annuellement, au plus tard le 1er mai de l'année suivante.

Une responsable d'Amnistie internationale, Naureen Shah, voit d'un bon œil ce nouveau décret du président américain. Selon elle, Barack Obama cherche à encadrer la pratique, en sachant que ses successeurs à la MLa direction du renseignement américain a publié pour la première fois depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche un bilan chiffré de ce type de frappes controversées.

L'administration américaine rapporte que les bombardements contre des extrémistes islamiques ont tué jusqu'à 2581 combattants, notamment au Pakistan, au Yémen et en Somalie. Mais la direction du renseignement admet aussi qu'il y aurait entre 64 et 116 victimes civiles.

Dans une tentative de mieux encadrer l'utilisation des drones, le président américain a signé vendredi un décret, forçant les différentes agences engagées dans les frappes à diminuer au maximum les risques de faire des victimes civiles.

Les agences devront dialoguer avec le Comité international et la Croix-Rouge et les autres organisations non gouvernementales qui opèrent dans les zones de conflit. En cas de victimes civiles, elles devront aussi reconnaître la responsabilité des États-Unis.

Un rapport sur le nombre de personnes tuées, comme celui qui a été dévoilé, devra aussi être publié annuellement, au plus tard le 1er mai de l'année suivante.

Les frappes de drones américains ont fortement augmenté depuis l'arrivée au pouvoir de Barack Obama en 2009.

Selon les chiffres de la Fondation New America, un cercle de réflexion de Washington, l'administration de Barack Obama a mené 355 frappes de drones au Pakistan, considéré comme un pays allié, alors que seulement 48 frappes ont été menées sous l'ère Bush.

La fondation rapporte toutefois que le nombre de victimes civiles est très faible depuis 2014.

Même son de cloche du côté des ONG, qui rapportent que le nombre de civils tués a fortement diminué ces dernières années.