BMW, Daimler et Volkswagen ont dégagé en 2013 un chiffre d'affaires total de 537 milliards de dollars (plus de 42.000 milliards de DZD), en hausse de 2% sur un an, d'après les calculs du cabinet EY (ex-Ernst & Young).

Ils se placent ainsi devant leurs concurrents japonais (Honda, Mazda, Mitsubishi, Nissan, Suzuki, Toyota), dont les recettes ont atteint 513 milliards de dollars (plus de 40.000 milliards de DZD). Ces derniers se sont nettement rapprochés des groupes allemands grâce à une progression de 14% sur un an.

Les constructeurs sud-européens, à savoir l'italien Fiat et les français PSA et Renault, totalisent 180 milliards de dollars (plus de 14.200 milliards de DZD), et les américains (Chrysler, Ford, General Motors) 272 milliards de dollars (plus de 21.400 milliards de DZD).

Constructeurs japonais plus rentables
En terme de bénéfice opérationnel Ebit en revanche, l'avantage est aux constructeurs japonais avec 38,84 milliards de dollars (plus de 3.000 milliards de DZD) ( 80%) contre 37,3 milliards de dollars (2.921 milliards de DZD) pour les groupes allemands (-5%), qui se voient ainsi dépassés alors qu'ils étaient encore largement en tête en 2012.

Même chose en ce qui concerne la rentabilité, mesurée par la marge opérationnelle, de 7,6% pour les groupes japonais, 7% pour les allemands, 4,1% pour les américains et ... 0% pour les constructeurs du sud de l'Europe, qui ont globalement fini l'année sur une perte.

Les constructeurs japonais, portés par le Yen faible, «sont sur la voie de dépassement», conclut l'étude de EY.

Volkswagen en tête
vw.jpgPar constructeur, le numéro un en terme de chiffre d'affaires reste allemand: Volkswagen devance Toyota avec 270 milliards de dollars (plus de 21.319 milliards de DZD) contre 236 milliards de dollars (plus de 18.600 milliards de DZD). Suivent Daimler (161 milliards de dollars (plus de 12.700 milliards de DZD)) et GM (155 milliards de dollars (plus de 12.200 milliards de DZD)). Côté rentabilité, BMW l'emporte sur Toyota et le sud-coréen Hyundai.

EY souligne également dans son étude la dépendance de plus en plus grande des constructeurs allemands à la Chine, à qui ils doivent une grande partie de leur succès, qui aurait pu être menacé par un marché européen morose et l'euro fort. Cette dépendance devrait continuer à croître et la Chine devenir «au plus tard en 2015» leur plus gros marché, devant l'Europe de l'Ouest, d'après EY.