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Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en février a perdu 1,78 dollar à 29,42 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), soit son plus bas niveau de clôture depuis novembre 2003. Il a chuté dans l'idée d'un bond imminent des exportations iraniennes et face aux doutes sur la demande mondiale.

Sur la semaine, le marché pétrolier new-yorkais a subi une chute de plus de 11%, à peine freinée par un petit rebond jeudi, et, depuis le début de l'année, il a reculé de quelque 20,5%.

«Les gens sont en train d'anticiper un retour sur le marché du pétrole iranien d'ici quelque jours», a mis en avant James Williams de WTRG Economics. «L'idée qui domine, c'est que les sanctions contre l'Iran vont être levées pendant le week-end.»

Selon des sources diplomatiques, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) confirmera «probablement» ce week-end que les Iraniens ont tenu les engagements pris dans le cadre de l'accord de juillet 2015 sur la réduction de leur programme atomique.

«Si c'est le cas, cela provoquera un afflux de 500.000 barils par jour (bj) de plus sur le marché», a prévenu M. Williams, en référence à des déclarations régulièrement tenues par Téhéran en ce sens. «C'est ce que reflètent les cours.»

«Au retour de l'Iran, s'ajoute la faiblesse de l'économie chinoise, sur laquelle on n'a toujours aucun bon chiffre» à l'approche de la publication mardi du produit intérieur brut de l'an dernier, a-t-il conclu.

La crainte d'un ralentissement en Chine, premier pays importateur de pétrole, a largement contribué à plomber les cours depuis le début d'année.