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Depuis des mois, le prix du pétrole dégringole, et cela préoccupe plusieurs pays producteurs dont l'Algérie, déjà aux prises avec des difficultés économiques.

La baisse du prix du pétrole s'explique par plusieurs facteurs: l'essor de la production de pétrole de schiste américain et la diminution de la demande du pétrole brut causée par la faiblesse de l'économie mondiale.

L'Arabie saoudite aurait modulé ses prix de vente pour préserver ses marchés en Asie et en Europe, et pour résister à la poussée du pétrole de schiste américain aux États-Unis.

Le prix du baril est même descendu sous le seuil des 80 $US le baril la semaine dernière, son plus bas niveau en quatre ans.

L'Agence internationale de l'énergie estime que le déclin des prix du pétrole devrait se poursuivre pour encore quelques mois. Ces prévisions n'ont rien de rassurant pour l'Algérie qui mise énormément sur les revenus pétroliers pour boucler son budget.

L'Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), dont les 12 membres produisent le tiers du pétrole mondial, et qui se réunira le 27 novembre prochain, ne semble pas disposée à baisser la production.

La résistance vient notamment du chef de file de l'OPEP, l'Arabie saoudite, qui est capable de faire face à un déficit grâce à ses réserves d'au moins 700 milliards de dollars.

Les Saoudiens, qui ont réduit leurs propres prix pour préserver leurs marchés en Europe et en Asie, suscitent la grogne d'autres exportateurs. Ils sont même soupçonnés de manipuler le cours du pétrole brut pour affaiblir d'autres producteurs.