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Partenaire du projet avec le groupe Sanotrach et le britannique BP, Statoil a indiqué qu'il allait renouer avec les rotations ordinaires de personnel que la compagnie pétrolière avait suspendues dans l'attente de la mise en place de mesures de sécurité.

"C'est une région troublée et nous évaluons la situation en permanence pour être prêts à réagir au cas où la situation le demanderait", a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe, Knut Rostad.

Du 16 au 19 janvier 2013, le site gazier de Tiguentourine situé près d'In Amenas, avait été la cible d'une attaque puis d'une prise d'otages par un groupe terroriste, suivies d'un assaut de l'ANP.

Des mesures de sécurité concrètes ont depuis été mises en place, l'organisation entre partenaires remodelée et la coordination avec "les autorités algériennes améliorée", selon la compagnie.

Malgré une reprise graduelle de la production par des personnels locaux ces derniers mois, le complexe ne fonctionne pas encore à plein régime car il a été très endommagé par l'attaque, et un des trois trains de production encore en cours de réparation ne devrait pas fonctionner avant quelques mois, a précisé M. Rostad.